Texte inaugural de G. Mazars
Voici un extrait du discours d’inauguration du Collège par Monsieur Mazars :
"En 1962, dans le Tarn, les cantons de moins de 4000 habitants avaient un C.E.G., et Dourgne, canton de près de 7500 habitants n’en avait pas. C’etait anormal. C’est aussi pour rendre hommage à l’enseignante exemplaire qu’elle a été que ce soit comme institutrice ou comme P.E.G.C. Au Collège de Dourgne de 1962 à 1975, nombreux sont ici présents, ses anciens élèves et ses collègues, qui pourraient en témoigner. Pour rendre hommage à son dévoument dans la période de non reconnaissance du Collège et pour son action de la M.J.C. De Dourgne, nombreux sont à Dourgne ceux de ma génération qui pourraient également en témoigner. Pour rendre hommage à travers elle à toute une génération d’enseignants qui a lutté pour démocratiser l’enseignement. Ils sont ici quelques uns présents, d’autres malheureusement nous ont définitivement quittés. Pour rendre hommage à travers elle à tous ceux, parents, enseignants, élus qui pendant des années et des années, sans se décourager, ont imposer le Collège de Dourgne. Et je pense en disant cela, plus particulièrement à Monsieur Pujol, maire honnoraire, à mon ami Roger Tagorsse et aux présidents successifs du conseil des parents d’élèves. Pour rendre hommage à travers elle à tous ceux qui, sans mandat électif, sans poste de responsabilité, veuillent et arrivent à faire quelque chose pour les autres. Le Collège de Dourgne aura au moins deux particularités : La première, c’est d’avoir eu pour sa construction un syndicat intercommunal comme maitre d’ouvrage, avant c’était l’état, maintenant se sera le département. La deuxième, celle de porter le nom d’une femme. Je pense qu’à ce jour c’est le seul collège public du département ainsi dénommé. Et pour conclure, je m’adresserai aux 202 élèves du collège. L’état, le département et les communes du canton se sont unis pour financer la construction de ce collège. Maintenant, il est à vous, à Pierre, à Marie, à Mohamed, à Véronique, à David, à Malika, à François, à Céline, et aux autres."